Lors du nouveau permis de conduire moto (permis A et A2), l’inspecteur interroge oralement le candidat. Cette courte épreuve (quelques minutes seulement !) a lieu après les tests de plateau.
Le but est de connaître et d’apprécier son niveau de connaissances en matière de sécurité routière et sa capacité d’adaptation à une situation inattendue et soudaine. L’une des 12 fiches d’interrogation orale traite de la fatigue et de la route de nuit : voir le contenu des 12 fiches ici.
Signes de fatigue
Lorsque vos yeux commencent à picoter, que votre cou et vos épaules se raidissent et sont douloureux, il est temps pour vous de vous arrêter. Ce sont en effet les premiers signes de fatigue que vous allez ressentir au volant. Ils s’accompagnent le plus souvent de douleurs au niveau du dos, la sensation d’être très mal assis sur la selle et le regard qui a tendance à se fixer.
Par conséquence, votre regard et vos gestes sont moins précis et efficaces et vos réactions et réflexes sont beaucoup plus lents. Il vous faudra beaucoup plus de temps pour réagir à une situation inattendue. Pour résumer, la fatigue joue sur votre concentration et risque de vous jouer de sales tours.
Signes de somnolence
Les premiers signes de somnolence sont les bâillements incessants et les paupières qui deviennent lourdes, tellement lourdes que vous ne pouvez vous empêcher de les fermer. Là aussi il y a urgence de s’arrêter ! La plus forte problématique liée à la somnolence est le risque que le conducteur se dise qu’il va arriver à destination, surtout s’il ne lui reste que quelques kilomètres à parcourir…
Du coup, comme il ressent une très forte envie de dormir, il est fortement tenté d’accélérer pour atteindre son point d’arrivée le plus rapidement possible. Cette envie de dormir va même jusqu’à prendre la forme de micro-sommeils qui durent quelques secondes, ce qui est extrêmement dangereux.
Dans une situation de somnolence, le conducteur d’une moto prend le risque d’avoir un accident.
Les solutions contre la fatigue et la somnolence
Il est primordial de bien se reposer avant de prendre la route, d’autant plus lorsque vous savez que vous allez conduire de nuit. Il faut prendre soin de ne pas trop manger avant votre départ et surtout ne pas consommer d’alcool. Il est également conseillé de s’arrêter toutes les heures pour se reposer et se dégourdir les jambes.
De manière générale, une conduite de nuit induit de contrôler le bon état de fonctionnement de votre batterie moto ainsi que de vos feux. L’objectif est de rouler en toute sécurité, de mieux voir les autres utilisateurs de la route et également de mieux être vu.
Dans le même objectif, pensez à vous équiper d’un blouson chaud et imperméable équipé de bandes réfléchissantes pour vous garantir une plus grande sécurité. Il en existe malheureusement très peu sur le marché.
Si vous n’avez pas les moyens de réinvestir dans un nouvel équipement, vous avez toujours la possibilité d’acheter des bandes réfléchissantes (elles sont vendues au mètre dans le commerce) et les coudre vous-même sur vos vêtements de moto.
Enfin, pendant le trajet, pensez à adopter votre vitesse à votre visibilité et ralentissez davantage dans les virages (il est plus difficile de déterminer l’importance d’une courbe la nuit). Dans tous les cas, redoublez de vigilance lorsque vous conduisez votre moto la nuit.