Sur l’autoroute, ou même en ville, vous avez certainement déjà croisé des véhicules, possédant une plaque d’immatriculation un peu particulière. Alors que les plaques traditionnelles françaises possèdent des inscriptions noires sur fond blanc, les plaques qui nous intéressent ici, dans cet article, ont des inscriptions orange sur fond vert. Il s’agit en réalité des plaques d’immatriculation diplomatiques. À qui sont-elles destinées ? Quel pouvoir accordent-elles ? Comment les interpréter ? Explications.
Plaque d’immatriculation diplomatique : qui peut en profiter ?
Les plaques diplomatiques, dont la première apparition en France date de 1936, sont utilisées pour permettre l’identification d’un véhicule appartenant à un corps diplomatique ou consulaire. En d’autres termes, les personnes travaillant pour une ambassade ou une organisation internationale doivent se déplacer à bord d’un véhicule équipé d’une plaque d’immatriculation diplomatique.
Sur le site plaque-immatriculation-auto.com, vous trouverez plus d’informations concernant les caractéristiques techniques de cette plaque d’immatriculation diplomatique. Sachez que celle-ci permet aux personnels diplomatiques d’exercer leur travail, sans subir l’autorité du pays où il se trouve.
Une plaque diplomatique pour contourner la loi française ?
La plaque d’immatriculation diplomatique permet effectivement à la personne au volant du véhicule de contourner la loi de l’État où elle se trouve. Cela concerne uniquement le personnel diplomatique et sa famille, ainsi que les employés consulaires et les membres d’une organisation internationale. Pour en savoir un peu plus à ce sujet, rendez-vous sur le site http://www.mistergoodman.fr/.
Par exemple, si un membre du personnel diplomatique est identifié en tant que tel, et s’il possède l’immunité diplomatique (celle-ci peut être levée dans de rares cas), alors il peut refuser un contrôle des forces de l’ordre. Une plaque d’immatriculation diplomatique est donc un laissez-passer, qui est toutefois à l’origine de nombreuses frasques.
En effet, de multiples événements tragiques ont eu lieu, sans que les coupables aient été inquiétés. C’est le cas d’un chauffeur de l’ambassade de Mongolie qui, ivre, s’est engagé à contresens sur l’autoroute A2 et a tué un jeune automobiliste belge de 19 ans. Cet événement, qui a eu lieu en 2002, n’a eu aucune suite en France ni en Belgique. En effet, le chauffeur a simplement été renvoyé en Mongolie.
Il existe bien d’autres histoires tragiques de ce genre. Néanmoins, il semblerait que des sanctions soient prises à l’encontre des personnes concernées, une fois celles-ci de retour au pays.
En revanche, la plaque d’immatriculation diplomatique n’est pas une garantie contre les PV de stationnement. En outre, lorsqu’une voiture avec une plaque diplomatique est garée sur une place handicapée, elle peut être saisie et amenée à la fourrière.
Comment interpréter les plaques d’immatriculation diplomatiques ?
Comme nous l’avons dit dans notre introduction, chaque plaque d’immatriculation diplomatique possède des inscriptions orange sur fond vert. Le chiffre ou le nombre apparaissant sur la plaque indique la nationalité du véhicule : 1 ou 201 pour Afghanistan, 2 ou 202 pour l’Afrique du Sud, 3 ou 203 pour l’Albanie, etc. Après 400, ces nombres désignent des organisations internationales. Par exemple, 401 pour l’UNESCO, 403 pour l’OTAN, 410 pour l’UNICEF, 451 pour la Commission Européenne ou encore 600 pour le Conseil de l’Europe.
Une plaque d’immatriculation diplomatique comprend également des lettres. CD désigne un véhicule appartenant à un corps diplomatique, et CMD une voiture appartenant à un chef de mission diplomatique. La lettre C est attribuée à un corps consulaire et la lettre K à un employé.
Concernant le dernier numéro que l’on retrouve sur la plaque diplomatique, il désigne le numéro de série de la voiture. Rendez-vous ici, pour apprendre à décrypter toutes les plaques diplomatiques.
