La sécurité routière prend en compte le taux d’alcoolémie. Clairement, il s’agit d’un dépistage du taux d’alcool afin d’éviter la conduite en état d’ébriété. Le but étant d’éliminer tout risque d’accident de la route. Dans le cas où d’un taux d’alcool supérieur à celui fixé par la loi, il y a des sanctions encourues par le conducteur en état d’ivresse.
Taux légal d’alcoolémie : la limite autorisée !
L’alcool au volant peut être dangereux avec des impacts lourds sur la conduite. Cela peut notamment amener à des accidents mortels. Il en va de même pour la conduite sous l’emprise de stupéfiants qui va altérer les réflexes de l’usager et ainsi finir par un accident de la circulation. Pour cette raison, il est hautement recommandé d’avoir un éthylotest à disposition dans son véhicule.
La limite à respecter
Raison pour laquelle il y a un taux légal ou taux maximal d’alcool dans le sang à ne surtout pas dépasser. Clairement, ce taux est limité à 0,5 g / litre de sang. Cette limite est d’autant plus grande pour les personnes avec un permis probatoire. La limite pour ces dernières est donc de 0,2 g / L.
Si après dépistage la personne a été reconnue coupable de conduite en état d’ivresse alors, les sanctions s’appliquent systématiquement.
Les repères pour se retrouver !
Si vous avez une sortie de prévue, par exemple, il est bon d’avoir quelques repères en tête. On parle de repères afin de mieux appréhender l’alcoolémie au volant. Cela vous aidera grandement pour éviter les problèmes notamment avec les autorités.
D’après la Sécurité Routière, chaque verre que vous prendrez va faire monter votre taux d’alcoolémie de 0,20 g en moyenne. En plus, ce taux augmente suivant différents critères comme le stress, la corpulence, le tabagisme et, bien sûr, le stress !
Aussi, il est bon de savoir que le taux maximum s’atteint facilement :
- En 15 minutes si vous buvez à jeun
- En 1 heure après avoir mangé
Aussi, votre taux d’alcool diminue de 0,10 g / l chaque heure !
Conduite en état d’alcoolémie élevée : Quelles les sanctions ?
Généralement, suite à un contrôle des forces de l’ordre, si le conducteur est ivre et est en infraction avec la loi, alors les sanctions de 4e catégorie s’appliquent :
- Une amende forfaitaire de 135 euros
- Une perte de 6 points sur le permis de conduire
- Une possible suspension du permis de conduire (3 ans maximum)
- L’immobilisation du véhicule
Si le conducteur a été testé positif à la prise de stupéfiant en plus de la consommation d’alcool, alors voici les sanctions :
4 500 euros d’amende
Emprisonnement de 2 ans
Suspension voire même annulation du permis de conduire
Si le conducteur en état d’ébriété a fait un accident, les sanctions sont beaucoup plus lourdes. Il est bon de rappeler que mettre la vie d’autrui en danger est sujet à de lourdes peines.
En cas de blessures graves
Ici, le responsable de l’accident risque :
- 75 000 euros d’amende
- Retrait de 6 points sur le permis de conduire
- Suspension de 10 ans du permis de conduire
- Confiscation du véhicule
En cas de décès
Dans le cas d’un décès d’un usager de la route :
- 100 000 euros d’amende
- 7 ans d’emprisonnement
Taux d’alcool au-dessus de 0,8 g/L
Si le conducteur conduit avec un taux d’alcool au-dessus de 0,8 g / L, il s’agit alors d’un délit grave. Clairement, voici la démarche et les sanctions :
- Immobilisation du véhicule
- Possible garde à vue du conducteur pour 72 heures maximum
- Retrait de 6 points
- 4 500 euros d’amende
- Suspension ou annulation du permis de conduire (3 ans)
- Peine de 2 ans de prison
- Obligation de conduire un véhicule disposant d’un éthylotest anti-démarrage (EAD) pour 5 ans
Les jeunes conducteurs !
Parlons également des jeunes conducteurs dont la limite est de 0,2 g / L. Ce qui équivaut à moins d’un verre. Le fait est que 24% des accidents mortels sur la route sont provoqués par des conducteurs non expérimentés. D’où cette règle stricte. Les sanctions :
Retrait de 6 points sur le permis de conduire :
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Immobilisation du véhicule
- Possibilité de suspension du permis
Privilégiez l’usage de l’éthylotest
Vous l’avez compris, les sanctions suite à la conduite en état d’ivresse ne doivent pas être prises à la légère. Il est donc indispensable de suivre de près son taux d’alcoolémie surtout si l’on veut à la fois boire et conduire.
D’ailleurs, c’est dans cette optique de suivi et de sécurité que la législation avait rendue obligatoire la présence d’un éthylotest dans les véhicules. Vous trouverez par exemple de nombreux modèles sur le site d’Alcopass. L’objectif de cette démarche étant de vous permettre d’avoir une idée précise de votre taux d’alcoolémie avant de prendre le volant.
Il en va de votre sécurité, mais aussi de celle des personnes qui utilisent la route et qui sont sous le joug d’accidents à cause de l’alcool au volant. Grâce à ce simple outil, vous allez pouvoir déterminer si vous êtes apte à conduire ou pas. A un certain stade, après tout, il faut bien choisir entre boire ou conduire !