Le moteur en a connu, des évolutions. Qu’il soit de voiture, de train, de bateau, d’avion… il est loin le temps où on utilisait du charbon pour le faire pétarader ! Récemment – tout récemment, en fait – l’Humanité est entrée dans un nouveau millénaire.
Entrée dans une nouvelle ère, surtout. La façon de vivre à changer, la vision du monde aussi, et avec elle le fonctionnement du moteur. Nous vivons une époque de combustion et d’explosion. Littéralement. De l’air et du carburant entrent dans la soupape d’admission par le biais du piston qui, par mécanisme de levée, compresse le mélange, juste avant que la bougie d’allumage ne fasse exploser l’ensemble.
Résultat : votre pot d’échappement recrache la fumée produite par l’explosion et votre voiture se met à avancer. La voiture hybride, ce n’est ni plus ni moins que la transition de ce système, à un système plus écologique. Explications.
Petite définition de l’hybridation
Si vous décidez de faire l’acquisition d’une voiture hybride, vous achèterez non pas un, mais deux moteurs. Oui, car c’est cela, la voiture hybride. Un moteur à explosion classique, ET un moteur électrique. Parfois même, vous trouverez des modèles sur lesquels est intégrée une pile à combustible.
Mais quoi qu’il en soit, le principe est le même : le véhicule alterne entre l’utilisation du moteur thermique polluant, et l’utilisation de l’énergie électrique, donc, verte ; en conséquence de quoi le rejet de matières polluantes par le véhicule se voit considérablement diminué.
Il n’y a pas une, mais des hybridations. Les voici en bref :
- Start&Stop : c’est le premier degré d’hybridation, il n’utilise en vérité pas d’électricité. Le moteur est automatiquement coupé lorsque vous êtes à l’arrêt. Vous économisez du carburant et réduisez de façon extrêmement minime l’empreinte carbone de votre voiture
- Semi-hybridation : il y a bel et bien un moteur électrique, mais qui sert juste à accompagner le moteur thermique lors de certaines phases, lui conférant de la puissance sans que la dépense en carburant se fasse trop ressentir
- Hybridation complète : la Toyota Prius est le chevalier blanc de ce système. Le moteur thermique utilise son énergie ainsi que l’énergie produite lors du freinage pour produire de l’électricité. Celle-ci est ensuite stockée dans une batterie qui alimentera le moteur électrique. Merveilleux, non ?
- Hybride rechargeable : ce type de voiture hybride est identique au type précédent, à la seule différence que le moteur électrique peut être rechargé à l’arrêt, à l’aide d’un câble et d’une infrastructure prévue à cet effet. Ces dernières commencent d’ailleurs à fleurir un peu partout dans les grandes villes !
Quel intérêt pour l’environnement ?
Rien plus qu’une bonne nouvelle n’a le pouvoir de motiver les troupes, de donner de l’espoir. La voiture hybride, c’est certain, a un effet excessivement positif sur la psychologie des foules. Ce véhicule est une preuve du fait que nous opérons, certes très doucement, mais très sûrement, une transition énergétique ; que nous pouvons, que nous pourrons, nous passer des énergies fossiles. Et si ça n’est pas à 100%, c’est à 50%, et c’est cent fois mieux que rien.
Ensuite, concrètement, la voiture hybride souffre d’un défaut : elle coûte cher à la production, et donc, à la commercialisation. Mais ! elle jouit d’une popularité croissante. Et plus précisément, l’hybride rechargeable, dernière venue en date gagne à être connue, car elle comporte un avantage que n’ont pas ses aînées : son autonomie en mode « full » électrique va de 30 à 45km !
En comparaison, un véhicule hybride classique ne pourrait pas tenir plus de 5km dans cette situation. Alors, l’avenir est-il dans l’hybride rechargeable ? Et va-t-on connaître des avancées technologiques plus performantes encore ? Affaire à suivre !