Toujours prêt à prendre les devants pour proposer les technologies du futur, le mania des affaires Elon Musk a su faire parler de lui un grand nombre de fois en quelques années. Le projet Hyperloop, consistant en un TGV subsonique, c’est lui.
Même s’il ne s’en occupe plus aujourd’hui, il a ouvert la voie à une myriade de constructeurs volontaires. Et puis, SpaceX, c’est lui aussi. On ne sait que trop bien les déboires rencontrés par ses fusées.
Ce qui ne l’empêche pas de ravitailler la Station Spatiale Internationale (ISS) de temps à autres, et d’élaborer un projet fou : celui d’établir une colonie d’un million d’êtres humains sur Mars.
Vous l’aurez compris, notre homme est friand des innovations qui font rêver ; or le monde de l’automobile n’est pas en reste puisque sa société Tesla a débagoulé sur le marché avec de l’électricité, une promesse pro-environnementale et… un système de pilotage automatique unique au monde : le Tesla Autopilot.
Comment ça fonctionne ?
Tout le monde ou presque se pose la même question : comment le Tesla Autopilot peut-il voir la route, gérer le danger, comprendre le mouvement ? Déjà, il faut savoir que cette technologie bénéficie de mises à jour constantes. Le pilote automatique de 2015 n’est pas celui de 2017. Osons même dire qu’il y a un fossé entre les deux.
En fait, le système dont il est question est un ensemble de systèmes : un régulateur de vitesse adapté à l’environnement, des caméras pour permettre au conducteur humain de visualiser la route, un système de sonar, des informations GPS en temps réel…
Dès les premières apparitions des divers véhicules Tesla concernés lors de salons, comme le Mondial de l’Automobile de Paris, il a été expliqué que le fameux Tesla Autopilot n’était pas tout à fait un véritable pilote automatique, mais plutôt une aide au pilotage ultra fonctionnelle.
Au jour d’aujourd’hui, la technique a suffisamment évolué pour qu’on puisse accuser un véritable bond en avant vers une conduite totalement autonome. Cependant, celle-ci reste encore une idée, et non un fait concret.
Quoi qu’il en soit, la voiture, lorsqu’elle est testée, fait preuve d’une incroyable intelligence, comme on vous l’explique sur ce site. Elle gère les dépassements, les ralentissements, comprend les dangers et réagit en conséquence, de manière performante (freinage d’urgence capable de faire passer la voiture de 110km/h à 60km/h en 2 secondes), et sans jamais faire défaut. Mais… jamais ? Vraiment ?
Le Tesla Autopilot, un système qui fait couler de l’encre
Évidemment, depuis le jour où Elon Musk a présenté son projet, tout le monde n’a eu qu’une chose en tête : la sécurité. Le moins que l’on puis dire, c’est qu’on l’attendait au tournant, et dès le premier accident, le monde a eu les yeux rivés sur les diagnostics des experts… la voiture Tesla est-elle oui ou non responsable des accidents dans lesquels elle est engagée ?
Le premier drame de ce type, survenu en 2015, a vu une voiture équipée du Tesla Autopilot percuter un camion. Le conducteur est mort. Des voix se sont levées pour dénoncer les dangers de ce système ! Seulement voilà, Tesla l’avait précisé : il faut garder les mains sur le volant et rester attentif à la route, car il ne s’agit pas d’une conduite entièrement autonome.
En fait, au regard du nombre d’imprudents s’étant photographiés les pieds en éventails, loin du volant, sur des routes de tous types, pour ensuite pouvoir fanfaronner sur les réseaux sociaux, le fait qu’il y ait eu si peu d’accidents prouve, quelque part, que Tesla Autopilot fonctionne du tonnerre !
Par ailleurs, plus récemment, en 2016, une Tesla est devenue célèbre sur Internet pour avoir eu un comportement particulièrement adapté face à une situation dangereuse. Tandis que des voitures devant elle se sont percutées, faisant quelques blessés légers, la Tesla a pu s’arrêter à bonne distance.
Le constructeur a fait remarquer une chose : la seule raison pour laquelle la voiture ne s’est pas encastrée avec les autres, c’est parce qu’elle respectait les distances de sécurité !